Une oasis de repos littéraire
Bien que le rêve de la poétesse d’emménager dans son nouveau domicile ne se soit pas réalisé en raison de sa disparition prématurée, il est meublé selon ses idées qu’elle avait couchées sur le papier. Les pièces aménagées, tel son refuge à l’étage supérieur surnommé le « nid d’hirondelle », et la salle d’apparat au rez-de-chaussée, qu’elle considérait comme un salon, rapprochent les visiteurs de la poétesse. Grâce à l’ameublement de style Biedermeier avec piano carré, portraits et manuscrits, on a l’impression de rendre une visite personnelle à la poétesse et à son entourage social. Un portrait inconnu jusqu’à présent montre son proche confident Levin Schücking, tandis que la passion de la poétesse pour la collection se traduit dans de nombreuses vitrines. Dans la nouvelle salle d’accueil des visiteurs, la poétesse et son entourage le plus proche ont la parole. D’autres supports complètent l’offre et mettent l’accent sur les charmes de la petite maison princière et l’époque de la poétesse. Le jardin et la terrasse avec vue imprenable sur les Alpes invitent à la flânerie.